Ecrire

Ecrire

Note de lecture de l’œuvre Le Camp des Malheureux, de Thibault Fayner.

Page 22. «Ils disent que l’Artiste écrit quoi qu’il arrive». Pause.

Une démotivation écrasante où l’écriture essayerait tant bien que mal de continuer. Comme cette pauvre fille dans ce livre, perdu dans la réalité, qui continuerait en vain de placer des mots à côté d’autres mots pour continuer à vivre. Elle se sent seule, on se sent seul. Pourquoi passer par quatre chemins pour arriver au même but? Écriture sans filtre pour ne pas cacher la réalité.

Descendre petit à petit dans l’oubli du monde qui nous entoure, se demander si créer est « utile », alors que certains prétendront le contraire. Lire. Comprendre. Écrire. L’art est le meilleur moyen de s’exprimer, c’est l’arme la plus redoutable qui fait peur au dominant qui utilisera le pouvoir et la manipulation pour s’en défendre.

Ce dramaturge nous pousse alors , à travers l’écriture dans l’écriture, de continuer l’écriture. Et comme lui, je ne mettrais pas de barrières dans mes mots pour faire plaisir à la délicatesse, car la folie vient de là aussi.

Serait-ce trop utopique de rêver d’un monde de paix qui arrêterait le massacre de la création?

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