JEUNE FILLE
C’était donc l’histoire d’une jeune fille, pas bien heureuse et vivante de solitude affreuse. On ne la remarquait pas, on ne l’aimait pas. Chaque jour, chaque minute, assisse sur ce banc monotone elle contemplait la vie et se remémorait les souvenirs qui eut lieu ici il y a fort longtemps. Elle écrivait, la vie, la mort, le vivant, le mystère, jusqu’à comprendre l’existence de chacun. Elle dessinait ce qu’elle voulait crier en restant dans son vacarme silencieux. Elle faisait tout simplement danser son stylo sur ces feuilles afin d’exprimer la haine qu’elle voudrait tant montrer. Assisse sur ce banc elle était invisible, elle était pâle et sans avenir certains, se demandant si elle servait réellement a quelque chose dans ce fichu monde. Un rugissement retendit dans ce vieux parc sans doute mort depuis une décennie. Voilà la fin approche, ces quelques bouts de bois superposés peuvent le voir. Tenue par cette grosse ficelle maudite, on pouvait apercevoir ses cheveux châtains virer au nord par le vent, comme si c’était un organe, son dernier organe bougeant de désespoir. Le voilà, son corps se dandinant à cet arbre près de ce banc inutile a présent. Elle vivait sûrement plus que quand elle était réellement vivante. Elle était assisse et vivante, elle est aujourd’hui debout et morte. Comme si ce phénomène se passant l’aidait à se relever malgré qu’elle ne pouvait plus sortir ne serait-ce qu’un soufflement de ses lèvres. C’était alors le seul geste spontané qu’elle fut et il détruit toute une vie en une ficelle. Et c’est donc sûrement a ce moment précis de l’histoire qu’elle n’était plus invisible. Ce banc aujourd’hui nu au côté de cet arbre, sans aucune utilité, nous fait lire cette tragique histoire qui demeurera ici pour l’éternité.