Pecha Kucha

Pecha Kucha

Enfermé, Libre, Aimer, haïr, Speed, fatigué, enfermé, haïr, fatigué, aimer, speed, libre

Juste milieu insaisissable

J’aimerai survoler l’océan en parapente, faire les 100 pas sur une scène ou juste m’allonger dans un parc au milieu de la nuit, partir en décapotable quand ça me chante. Chanter oui, extérioriser ce dont mon esprit à besoin de vider. Gravir le Mont Blanc en pleins mois de juin, dormir dans un van dans un endroit inconnu, cesser de vouloir que j’atteste de vivre, Folie.

Folie passagère à vie.

J’ai la nausée, le mal de mer sur terre. Adrénaline est ma nouvelle drogue, j’me perd sur scène mais ils me l’enlèvent.

Folie mondiale qui dérive en dépression fatidique.

mais comment finir un puzzle sans toutes les pièces ?

Je rêve d’un nuage, je rêve d’un rire, je rêve d’une partie de bowling, je rêve d’une note, d’un son, je rêve d’un rêve finalement car mes yeux ouvert prouvent le contraire

Mais toi devant moi tu dis pareil

et eux ils nous regardent ils ne disent rien

Une folie qui part, une folie qui démarre, une folie qui s’y perd en fait

Larmes noires sur mon masque de théâtre, ce masque dont je m’empreigne, ce masque blanc qui devient colore. Objet qui représente le vivant, qui fini par se donné à la folie également.

Mots beaucoup trop répétitifs, folie, folie, folie, folie : ces actions improbables qui changent le cours des choses

comment veux-tu

comment veux-tu que j’écrive quand je sais plus penser

comment veux-tu comprendre quand on ne s’est plus se comporter

comment veux-tu m’aider quand ils ne savent plus qui tu es

comment veux-tu

La folie m’emporte alors je suis plus forte

mais le doute s’installe, il faut que je parte

Toi, tu es sous les étoiles, tu es tout petit, mais grand à la fois, en dessous de ce lampadaire, seul projecteur qui te reste. Tu souris sans savoir. Ce blouson foncé t’enferme. On voit dans ton regard que tu est prêt à craquer, on voit tes cernes qui ont gagné. Mais tu choisis l’aventure plutôt que le déclin. Fonces. On l’a fera cette putain de.

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rembobiner.

Jour 1. Folie de toujours. Je découvre quelque chose d’encrée en moi, cette façon d’être, de ressentir. Sentiment.

Ce mot qui me trahit moi-même. Peur de rien mais peur de moi.

Jour 2. Folie dangereuse. On s’y perd. On s’y perd carrément. Perdu dans son propre corps. Folie humaine. Je le sens, je le sais, tout vient de moi, tout est produit par ce monstre que j’ai construit dans un recoin de mon corps. Ce monstre surgit, et se montre, et moi je disparais. Mais petit à petit j’ai décidé de l’apprivoisé.

Jour 3. Folie d’évasion. Je suis prit d’un élan de fuite que j’appellerai liberté, l’envie de découvrir. Et si je ne venais pas de l’endroit où je suis née ? Et si je devais voir plus loin, si je n’avais pas encore rencontré les gens qu’il fallait ?

J’entends un bourdonnement au fin fond de mon inconscient. Quelqu’un me chuchote que je dois commencer, commencer à y aller car le chemin ne fait que commencer, que mon parcours est à parcourir. Le début est ici, mais la fin se trouve à l’autre bout. A l’autre bout du monde. Je n’ai pas l’instinct de survie, j’ai l’instinct de vie, l’instinct de partir. Je suis une nomade infini.

Jour 4. Folie d’aventure. Tu es sur le point de transformer ta vie en une aventure extra-ordinaire, fait d’éléments qui façonneront l’avenir.

Chariot de course, masque chirurgical, inconnus, villa de ouf, océan, découverte, enfermement

Téléportation dans une réalité qui diffère de celle où j’étais. Laquelle des deux fait vraiment parti de mon moi incompris.

Symbiose.

Jour 5. Folie mondiale. Bande de voleurs. Tu es le pire. Tu déshabille délicatement mon avenir sans crainte, et moi, dans la peur de sombrer par un déchaînement d’incohérence, j’avance encore.

23h, je me couche, espoir de croiser ce marchand de sable.

1h30, nuit étoilée, cerveau mal rangé.

3h, l’insomnie me fait revivre mes cicatrices.

Quatre heures du matin, je m’endors enfin, rêve toxique d’un esprit perturbé.

A 15 ans on me dit que : « Je suis folle, je rigole fort, tout le temps et pour rien, c’est beau de sourire mais je ne connais pas la vie. »

Et à 20 ans on rit encore.

Je me demandais pourquoi. C’est simple. Je dois tout vivre, tout voir. Folie d’existence.

Je pense à une vie ailleurs, je pense à une danse, je pense, mais j’en pense trop

Soupire.

Si tu savais combien de fois je me suis demandé

« et si tu était encore là »

et un jour, je t’ai senti près de moi, l’air frais qui me traversait

invisible mais présent

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